Mercredi 18 septembre 2013 à 21:21

 Les deux mains dans la boue qu'on s'étale sur le visage, transparent d'amertume. on retrouve les bons vieux réflexes, les bons vieux souvenirs, les bonnes vieilles douleurs au fin fond du creux du bide qui s'effondre indéfiniment sur lui-même. la rage qui rend tout vague, tout flou, tout noir, tout aveuglant. aveuglant d'obscurité, c'est un peu ça, c'est un peu ça c'est un peu ça je crois. t'es là depuis quatre heures à bouffer ta couette les yeux aspirés par le ciel dégueulasse, y a ton corps qui coule, qui embrasse le lit, qui se fond en lui. t'es là ton corps il dit plus rien, il hurle de trop de bruit au centre d'un silence cognant, sans cesse qui t'assène des putains de coups dans ta putain de gueule crispé comme à la fin d'un viol. qu'est c'que tu marmonnes au fond de tes pensées bloquées, en boucle qui t'assassine à force de se heurter à elle même. t'es qu'un creux sans échos, qu'une main coupée à 100 mètres de son corps, qu'un regard sans pupilles, qu'un putain de corps sans une putain de once de vie. t'es là t'es tellement plus rien que tu sais plus hurler, t'es tellement plus rien qu'tu sais même pas pleurer, T'ES TELLEMENT PLUS RIEN, J'TE JURE PUTAIN, QUE TU SAIS MÊME PLUS CREVER. t'es là, t'es là, t'es juste là, au fond ça non plus tu sais plus le faire, on entrerait qu'on te verrait pas tu sais, tu sais, l'immobile, l'immobile, t'as ton intérieur qui pourri, t'as la mort qui sort de ta bouche quand tu soupires. t'as un fou hystérique ultra violent qui s'acharne dans tes entrailles, à arracher les parois et à s'bouffer les bras. t'es même plus là, tu meurs de vouloir courir, d'hurler, de peindre et de t'en foutre plein les mains la gueule les pieds les murs de toutes les villes de tous ces putains de quartiers. mais t'es glacée, juste là, au coin d'une ombre à t'effacer toujours plus, à disparaitre à tout lâcher abandonner sous milles prétextes plus stupides les uns qu'les autres à tourner tourner tourner tourner tourner tourner T'ATTENDS QUOI ? t'es tellement restée là qu't'es devenue le plus faible des mollusques plus capable de rien même avec un shoot d'adrénaline, plus capable de colère, de haine, d'amour, juste plein de plaies purulentes qu'tu tripotes avec des ongles pétées. juste bonne à se surinfecter. où tu veux en venir avec tes mains dans la boue ? tu te l'étales partout, y a trop longtemps qu't'as dû y prendre gout. que veux tu que j'te dise. c'est désolant à en perdre la vue. 

personne viendra t'sauver t'entends ? personne viendra t'sauver. ils te laisseront crever en s'persuadant que c'est c'que tu veux puisqu't'as besoin d'personnes, tu dis. toujours tu dis.

qu'est c'que tu veux. ça finit toujours par la puanteur du vide.

Dimanche 8 janvier 2012 à 16:07

 LA HAINE.

Moi je déglutis difficilement et j'ai un peu d'acide qui se répand dans mes entrailles en ébullition. Sentiment commun mais très peu gérable pour cette carapace qu'on m'a refilé en solde. Taux d'énergie qui augmente incroyablement vite, quelques jours encore et j'explose. Petits bouts de moi éparpiller par ci par là, on y croit pas trop, on s'en fout un peu, on regarde par vraiment. Mouvement imperceptible, trop d'affect me bousille l'esprit et me mène dans des lieux embrumés, agités. Là bas les décibels vous rentrent dans la peau, on transpire les mignonnes petites toxines des perceptions troubles et bleus à la pelle qu'on vous balance au hasard sur les cuisses, à vous faire tomber à la renverse au fond d'une ruelle dégueulasse où les plus paumés iront regarder les étoiles se glisser sous leur peau. Hallucinée, cette petite chienne ne l'a jamais été, rancoeur répugnante contre personne malfaisante, on se croirait presque dans ces séries pour pré-ado en mal de sensations. Mon corps se fait la malle et mon esprit me dit d'aller me faire foutre, sale gosse paumée dans un dédale de galerie flou et surement irréelle, la carte de Freud à la main, je tente de retrouver le chemin. Traversant ainsi ces soirées pour déglingués des tympans, ces ombres en fuite par produit illicite, ces nuages amplis de méditation qui dirige votre face dans un mur et bientôt je finirais à l'église à prier le père et pourquoi pas la mère, à parlotter avec une bigote qui me fera entrer au couvent. Excessif petit être torturé par inconscient vicieux et rigolo qui me regarde vaciller vers une aimable psychose.
   J'irais brûler vos chairs et briser vos airs d'intouchables petits pantins en mal de rien. Bouffer ma haine et vomir des graines, cultivons la joie et le pardon : ).

Lundi 24 octobre 2011 à 12:58

Mais quoi ?!
C'est ça aujourd'hui folie ordinaire à chaque coin de rue, on crève de faire vivre les morts qui tressaillent encore un peu, comme un infime soupçon d'existence psychique. On meurt d'aider celui qui survit et se tue à mourir.
Alors quoi ?!
J'dois me laisser pourrir et éclater par ces lâches de peureux bouffer par la désintégration de quelque confiance que ce soi, se laisser bercer par les immondes mélodies de la dégoulinante élite, alors prête à enfler dans une illusion sans fond sur soi et ce qui l'entoure ? Mais bien sur qu'on joue et qu'on jouera jusqu'à la fin et l'épuisement, jouer à la mort, jouer à la vie, jouer au malheur et jouer au cri, bouger le corps et remuer l'esprit jusqu'à overdose on aime être pris. Echymose à l'âme et carreaux sur tes mains, on se déverse toujours un peu plus sur son prochain.
Assistanat, général, et que ça pénètre bien dans vos crânes. Je vous vomis pheotus vieillissant assexué. Non, la servitude des femmes et des peuples n'est pas fini. Il faudra encore une dizaine de révolution, surement, surement. Rions, le malsain jubile et l'absurde prospère avec notre auto-destruction. Où et quand sera le point de non-retour, surement l'avons nous passé il y a si longtemps. Mais c'est fou ce que l'on aime être faible, abusé et désabusé, croire en ce joli théâtre de non-sens qui nous est présenté. Qui hurlera le plus haut, le plus fort, mais surtout la plus grosse connerie. Surenchère du virtuel, et qu'on enchaine vos chairs, vous aimez ça et jouissez allégrement, excuse toute fraîche sur plateau d'argent.
Eh bien quoi ?!
Il vous faut un génocide occidental bien plus grand que le précédent pour remuer votre putride postérieur ? Plus de sang, plus d'entrailles, saupoudrer d'horreur, mais pas de la rigolade, on voit trop d'enfant écrasé, ligoté, lyncher et violé, tout ça on connait, c'est habituel, dose d'ignoble sur tartine beurrée au petit déjeuner. On eructera tous ensemble notre inconscient de violence, surtout avec gaité. Arrétons là, arrétons là, la démocratie à proprement parler est décédée avec nos rêves de libertés.

Vendredi 8 juillet 2011 à 18:42

Mais comment alors garder le contrôle de son être ridiculement fébrile et fragile. S'oublier alors, son intérieur, ses envies et ses souvenirs. Coeur instable, et corps débordant, je meurs et me soulève, je crève et ris de mes pleurs, je m'éloigne toujours plus de moi et d'un contrôle, de ma réfléxion et de mon ambition, je me dissous lentement dans cette jolie plante verte, je plane et me perds dans les hauteurs de ma connerie, j'oublis, j'oublis, et je n'sais plus qui je suis, qui sont ils et que fais je alors à cette heure du jour noyer dans mes pensées molles et incolores, que fais je alors à flotter dans un néant indescriptible et dans cette perte d'envie de vie d'envie. Je plonge la tête la première avec l'enthousiasme des découvertes et m'enfonce alors doucement dans cet océan à la profondeur oppressante et trop enivrante, les échos de ces voix raisonnables s'estompent avant d'atteindre mon corps presque sans vie, dans cette quiétude mélancolique, j'oublis mon essentiel, j'oublis la vérité de la vie et la douceur des douces joies au parfum délicat.

Lundi 18 avril 2011 à 22:38

Joli feu dans tes cheveux.
Crame tes yeux et plante tes oeufs. J'mange ton pain et vomis ton vin. J'éclate des yeux et brûle ta queue.
Je tuerais la femme synthétique et crierait qu'on m'écoute. 4 gouttes sur ta joue, ravales ton eau, ça m'intéresse pas tes faux sentiments, faux sentiments.Un petit saut vers l'infini, on rit, puis on pli et on cri, encore et puis encore et puis on est tous un peu gris par la ville le bruit, le bruit, toujours le bruit, qui grésille et résonne, pique les tympans et nous rend fous, à tourner en rond et à crier des noms un peu partout éparpiller les mots au milieu des nuages. J'dessine ton visage et les vieux creux sous tes p'tits yeux, sommeil sommeil vient caresser mes rêves. Casser tes pieds, le quotidien en miette, habitudes étouffantes, changeons. Dépendances ridiculement crevantes, je sue de me sentir prisonnière. Tendresse, et laissez donc une pièce. Crève de jouir, et vis d'aller mourir. Arrêtons les mensonges, maintenant l'on frappe. Réalité dans ta gueule, beuh mouillée et doigts éclatés. Trop habituel, et blabla. Crâne fendu, et tralala.
Un peu trop froid. - Ne changeons pas.
--------------------------Attente, attente, attente, attente, attente, attente, arrêtons-là.

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