Mais quoi ?!
C'est ça aujourd'hui folie ordinaire à chaque coin de rue, on crève de faire vivre les morts qui tressaillent encore un peu, comme un infime soupçon d'existence psychique. On meurt d'aider celui qui survit et se tue à mourir.
Alors quoi ?!
J'dois me laisser pourrir et éclater par ces lâches de peureux bouffer par la désintégration de quelque confiance que ce soi, se laisser bercer par les immondes mélodies de la dégoulinante élite, alors prête à enfler dans une illusion sans fond sur soi et ce qui l'entoure ? Mais bien sur qu'on joue et qu'on jouera jusqu'à la fin et l'épuisement, jouer à la mort, jouer à la vie, jouer au malheur et jouer au cri, bouger le corps et remuer l'esprit jusqu'à overdose on aime être pris. Echymose à l'âme et carreaux sur tes mains, on se déverse toujours un peu plus sur son prochain.
Assistanat, général, et que ça pénètre bien dans vos crânes. Je vous vomis pheotus vieillissant assexué. Non, la servitude des femmes et des peuples n'est pas fini. Il faudra encore une dizaine de révolution, surement, surement. Rions, le malsain jubile et l'absurde prospère avec notre auto-destruction. Où et quand sera le point de non-retour, surement l'avons nous passé il y a si longtemps. Mais c'est fou ce que l'on aime être faible, abusé et désabusé, croire en ce joli théâtre de non-sens qui nous est présenté. Qui hurlera le plus haut, le plus fort, mais surtout la plus grosse connerie. Surenchère du virtuel, et qu'on enchaine vos chairs, vous aimez ça et jouissez allégrement, excuse toute fraîche sur plateau d'argent.
Eh bien quoi ?!
Il vous faut un génocide occidental bien plus grand que le précédent pour remuer votre putride postérieur ? Plus de sang, plus d'entrailles, saupoudrer d'horreur, mais pas de la rigolade, on voit trop d'enfant écrasé, ligoté, lyncher et violé, tout ça on connait, c'est habituel, dose d'ignoble sur tartine beurrée au petit déjeuner. On eructera tous ensemble notre inconscient de violence, surtout avec gaité. Arrétons là, arrétons là, la démocratie à proprement parler est décédée avec nos rêves de libertés.
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