Samedi 28 novembre 2009 à 19:20

Puis t'sais, j'étais un arbre. Et puis t'sais, j'tournais sur moi même et j'regardais l'ciel, c'était beau. La ville qui chancelle. Puis j'faisais du vélo à l'envers avec un môme qui m'racontait des choses. Elastique inconnu. Et puis t'sais, j'vivais un peu. Et j'écoutais et j'parlais trop. - Puis t'sais, l'ivresse emmêlé à la vie ça fascine le coeur enfouit dans une poche. Mais moi j'veux pas. C'est ridicule. Et j'voulais pas rentrer chez moi. - Chez moi ?- Le monde passe, se casse, trépasse. Et y a un gosse qui s'faufile entre les passants. Presque sautillant. Moi j'trouve ça drôle. Moi j'trouve ça beau. Nuit glacée, manège derrière filet. Je me faufile. Haut les coeurs.

Je n'suis qu'une gamine un peu brisée. Sans raisons valables.
  Mais j'ai l'intérieur qui disloque, dans le métro, des doc'.
Les lumières défilent et se faufilent sous mes cils.
J'ai les tripes qui palpitent et les pupilles qui brillent.
  

Une poignée de main, on n'pensera
it pas.

http://images3.photomania.com/27498/1/rad1BA29.jpg

Dimanche 22 novembre 2009 à 22:39

J'ai l'sourire qui chancelle. J'me dois d'vous l'dire. A qui ? A quoi ? Pourquoi? Mais tais toi. J'ai l'sourire qui s'craquèle. Mais c'est rien, puis c'est bien. J'ai trop embrasser l'hiver. Hier. On a aperçu deux gosses qui soufflait sur leur étoile. Juste un peu, pour qu'elles s'envolent. Mais pour de vrai, voir pour dire vrai, on est tous des étoiles en carton suspendue à un fil. Déchires le, casses le, coupes le, romps le. Chûte. Cessez, ma conscience dort. Parfois, je n'me suis pas réveiller ce matin. Hululement d'hibou. Et l'alarme incendiaire dans ton estomac à plat. J'ai l'esprit qui tripotte tes idées en cloque. Avilissement de la divaguation impulsive, intensive. Je recrache. Et la corde, nos mains liées, à. Un fantôme au fond d'ma doc. Et l'autre qui gigote derrière mon crâne. Puis te nois pas. Je sauterais, ouais, t'inquiètes pas. Mais j'me noierais surement avant toi. En fait. Dans les faits. Fêtes, je disparais.  Et les lambeaux à vos pieds. N'ramassez pas, ça s'envolera. Illusions, cramponnées dans mon dos. Cicatrices amers.

Samedi 7 novembre 2009 à 14:35

Journée putride, pour apatride.

[Gâches pas ton bonheur, toute petite fille. Et l'artificiel. Tu joues bien trop, mais saches bien. Que tu finiras par t'écrouler et tu ne.]

Je voudrais user mes poings à briser le carrelage trop blanc sur lequel je trébuche et trépasse.


Et les boyaux qui bouillonne;
A QUAND LA VIE ?

Mercredi 4 novembre 2009 à 1:36

J'ai la glotte qui s'disloque.   Contemplation - Michel Gondry. Et tu crois que nous on arrivera a ne pas oublier notre histoire ?

Assèchement de la cornée, peut-être. Je voudrais laisser la marée déborder par les yeux. Mais je n'peux. Le bain a un cou de couleur verte -cle-. Mais lorsque le vent soulèvera les cheveux fins d'une petite pucelle tressautante. Alors, il n'y aura plus d'arrêt aux tramways. Sachez bien que cette chose, parait-il, palpitante qui s'enfouit sous la poitrine se répand. En un coulis peu ragoûtant. J'en ai mal au. Quelle -presque- drôlerie. Vomirais mes tripes je. On sonne le glas; et une dame du monde fait la mou [chut]. Ce qui étire douloureusement mes lèvres séchées par le froid d'une gare fantôme, est que personne de ce plat n'étant pas net ne comprendra ma logique de décomposition d'une pomme jetée par inconscience, des mots. Ou bien maux à l'âme. Lame. On coupera alors en rondelle une histoire. Une histoire en rondelle alors on coupera. Alors en rondelle on coupera une histoire.

Mots névrosés - et cerveau avide.
Que votre corps dorme bien.

La vérité d'un sourire vaut tous les mots du monde. Si bien agencer qu'ils soient.
L'hiver. A un charme solitaire et pâle parfois si reposant.
Musique douce, qui perce tout de même les souvenirs qui glissent un peu trop de mes.
En ce moment.

Oui, nous sommes en automne.
Ah-ah.




<< Page suivante ahah | 1 | Page précédente hinhin >>

Créer un podcast