Samedi 16 janvier 2010 à 21:32

Il fait froid. Mais pas assez. Debout sur la terrasse de cette maison qui, parait-il, est la mienne, je me sens étrangère. Etrangère, je reviendrais de la vie pour effleurer mon passé, j'entends cette joie à l'intérieur, et je me dis que ces gens savent bien faire semblant. Quel est mon problème ? Tout est réuni pour une simple et belle vie. Quel est mon problème ? Tout est beau, généreux et chaleureux. Quel est mon problème ?                         Grincement d'une poignet.

"Le bel âge."
Oui, quand il est passé.
Peut-être.
Pourtant.

Tes heures perdues ne m'ont jamais suffit.
C'est pour cela.
Est ce véritablement cela ?
Et si j'ouvrais les yeux en grand, histoire de mieux voir ?

La vie c'est pas un film comme dans ma tête.
Pourtant.

Ah, que dis-je.
Pauvre enfant désespérée.
Pauvre enfant exaspérante.
Pitoyablement vide.

Vendredi 15 janvier 2010 à 21:27

Eternuez-moi.


Ca pétille au bout de mes doigts (pied de). Lalalalalalala !
Y a le coeur de quelqu'un qui tambourine à la porte.
Quand le mien tâte le fond de ma gorge.
Talons dans couloir sec.
Sec à talons.
Rigolade aux résonances étrangement gaspatouillantes.
Chocolat entre dents sales et macaroni aux asperges;
avec le point d'un "i" transatlantique.
[ Ether demandé pour chewing gum mâchouillé.]
Mains et phalanges tremblantes sur corps éclaté aux couleurs frappées.
Angoisse frétillante dans cerveau enfermé.
Pâtes et chou fleur enlacés.
.lam tse'c remuF
Ahhhhhhhhhhhhah.
'Y a les draps qui palpitent.
Et la musique, transcendantale.
Se répand sur mon corps.
Comme un liquide bien trop âcre.
Des ongles tordus m'écorchent à l'intérieur.
Et le cerf-volant accroché à moi.
Me lacère le bras.

Et telle une enfant schizoïde;
Je me perdrais en verbigération;
Au fond des Limbes.
Souriez à l'envers et les nuages s'envoleront.


Les mots trébuchent et les lettres m'échappent.

Samedi 9 janvier 2010 à 19:55

Des frissons coulent doucement le long de mes bras. Mon corps enfle, et la faim qui est une sensation que je ne comprends plus bien. -Il y a alors surement un Pierrot qui pêche, assis sur mes cernes pendantes. Mes tout petits vaisseaux se recroquevillent sous ma peau. Je n'saurais jamais. _Est ce que je voulais ? Sans rapports aucun, avec des questions épineuses, pleine de venin ? -Il y a alors un petit garçon, qui court sans raisons, et fait des noeuds au creux de mon corps.
_J'ai soudainement eu envie de pleurer. Pleurer comme les enfants qui ont vraiment mal (auxdents). Pleurer, avec de grosses larmes, en croyant presque qu'on se noierait dedans. Qu'on se perdrait dans des gémissements et hoquets sourds qui font tourner la tête par le manque d'air. Tant de fois je voudrais m'affaisser. Délaisser mon corps vide. Qu'on le manipule à ma place, qu'on en fasse quelque chose, n'importe quoi. Corps vide, abendonné, sur draps froissés ? _Mais est c'que vous imaginez seulement la peur qui m'envahit quand je me dis, que dehors, il fait nuit ? Que le soleil a déjà fuit. Que les étoiles ne seront toujours pas là pour moi. Que les nuages seront encore d'un orange trop sale. Que le temps file. Que le temps passe. Mais est c'que vous imaginez cette angoisse ? Le Temps, le Temps ! Est c'que vous connaissez cette poursuite de l'invisible ? De l'innaccessible ?

Et courir sur la neige qui n'souhaite que vous faire chûter.
Je courrais, je courrais.
Et les poumons, qui lentement se glacent.
Je ralentie et j'écris la "VIE".
Capot enneigé et esprit délabré.

Dimanche 3 janvier 2010 à 16:44


Juste mes conneries, des souvenirs trop vagues, des cernes, une gueule de bois, un séjour chez elle encore foutu en l'air. Tout ça.
 
 
Etau dans ma gorge.
Ici il fait froid, les toits sont laids et le soleil ne brille pas.
J'ai plus un décompte dans ma tête qui dit "bientôt bientôt".

J'étais venu pour m'évader, avec toi.

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