Vendredi 25 juin 2010 à 0:27

Betty. Betty. Betty joue. Betty joue.
Il pleut beaucoup sur Betty.

La fatalité existerait-elle ?
Telle une tragédie pathétique.
Rions de nos pleurs car l'incompréhension n'est qu'ironie.
Et la Folie est ici reine.

 

Mercredi 16 juin 2010 à 23:31


Je n'ai jamais été singulière.
[...]
Mais si je n'joue pas, moi, je fais quoi ?!

 

Samedi 5 juin 2010 à 23:17

Je ne connais parfois pas de limite à ce trépas. 'Pas à moi. Toujours un peu plus, on grignote puis on gigote, et enfin on grelotte. Estomac en vrac. Mes cils font une course de vitesse vers le sol, mes côtes s'enlacent et ma trachée s'embrase. Stupide enfant, la réalité n'est plus là. La réalité est parti avec le train qui était derrière toi. La joie de la renaissance transporte ton corps et le fait tournoyer un peu trop haut, un peu trop fort. Doux enivrement mêlé à de gourmands privilèges. J'ai pas su m'adapter, y a tout qui s'est brisé. Château de cartes, tout ça a dégringolé. Foutu raté abandonné. Je meurs calmement sur un banc, et tous ces gens qui m'aperçoivent du coin de leurs yeux globuleux. Et si les voitures furtives ne me la rendaient jamais ? Impossibilité, mes fondations ne peuvent se volatiliser. Il y a des gens qui n'auront jamais la permission de périr. Pathétisme des clichés. Et mes entrailles sur la chaussée. Flash sans couleur, flash sans odeur, mal être intérieur. J'ai les viscères qui s'exaspèrent. _Oui-je-voudrais-un-verre-d'eau-s'il-vous-plait. Décevante personne aux milles excuses monotones. Je forme de ces lettres le regret de l'amertume de mon corps sali et détraqué sur le pavé.

Entre histoire interminable de baleines et de ballons, et d'autres mots trop répétés, une enfant aux pieds d'argile et une rassurante silhouette déambulaient de façon presque sanguinolente vers le but ultime. Le matelas. J'ai pleuré des pieds et j'ai crié du crâne.

Une prochaine fois.
On sourira.
Jetiensàtoi.

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