Mais comment alors garder le contrôle de son être ridiculement fébrile et fragile. S'oublier alors, son intérieur, ses envies et ses souvenirs. Coeur instable, et corps débordant, je meurs et me soulève, je crève et ris de mes pleurs, je m'éloigne toujours plus de moi et d'un contrôle, de ma réfléxion et de mon ambition, je me dissous lentement dans cette jolie plante verte, je plane et me perds dans les hauteurs de ma connerie, j'oublis, j'oublis, et je n'sais plus qui je suis, qui sont ils et que fais je alors à cette heure du jour noyer dans mes pensées molles et incolores, que fais je alors à flotter dans un néant indescriptible et dans cette perte d'envie de vie d'envie. Je plonge la tête la première avec l'enthousiasme des découvertes et m'enfonce alors doucement dans cet océan à la profondeur oppressante et trop enivrante, les échos de ces voix raisonnables s'estompent avant d'atteindre mon corps presque sans vie, dans cette quiétude mélancolique, j'oublis mon essentiel, j'oublis la vérité de la vie et la douceur des douces joies au parfum délicat.