Mon reflet me dit que mon corps a du mal à suivre. Moi je dis que ce n'est pas finit._

Nos sens s'affolent, j'ai les pupilles qui dégringolent. Le vide puis la suffocation. Y a notre corps qui ne s'arrète plus. Et le goût amer des expériences qui fait qu'on danse jusqu'au bout de nos forces, et même aprés. Je titube, et j'explose. Alternative à la fatigue. Et tous ces gens abimés qui disent se perdre dans l'ivresse de mes yeux. Moi, je m'enflamme. Y a tout mon intérieur qui crame. C'est là qu'on s'abendonne, à la musique, aux gens, et autres paradis artificiels. Mais jusqu'au bout on tiendra. J'ai le sang qui doit faire des bulles. Je suis mon ombre, dans les nuits sans étoiles. On finira alors le rire au fond d'la gorge, un joint dans la main et Janis Joplin qui glisse sur nos tympans, épuisement de ma carcasse. _Et y a cette fille qui tangue et tremble. Contraste d'un corps en lambeaux qui remue sur un quai et de tout ces Hommes trop sérieux qui dévisagent. L'absence cérébral. Non jamais je ne me lasserais de faire l'apologie de cette vie.