Lundi 17 janvier 2011 à 0:30

Etriper. Briser. Arracher. Casser. Brûler. De mes mains.

J'ai les entrailles qui font des vagues et les yeux qui éclaboussent. Je n'supporterais pas de croire que j'ai des failles, et que ça m'arrive aussi d'avoir la frousse. MERDIER. Mon matelas se fait la malle, et moi je m'éparpille de façon lamentable. Mon raisonnable s'est barré, j'y ai cru pourtant, mais ça a encore foiré.  Je ne m'écroule pas, je me disloque tout doucement. A peine perceptible, je trompe celui qui se questionne. Et bientôt, je m'immole.
Ignoble sensation d'une chûte qui ne trouverait pas d'impact.

Dimanche 26 décembre 2010 à 22:34

Tartine beurrée et autres inepties.
Je souffle une volute d'étoiles en voie d'extinction que forme ma névrose. Un désespoir irraisonné ne cesse de rebondir dans ma caboche. Car il y a ces heures perdues à attendre le temps qui doucement s'amuse à se trainer derrière nous, espiègle être malfaisant.

EXPLOSION. La suite au fond d'la poche.

Samedi 18 décembre 2010 à 17:17

Toujours ces jours de mélancolie. Ridiculement inutile.
Les jours sans parole, les jours enfermés, les jours où le ciel est vide.
On y voit plus rien.
Tout est froid comme la neige qui engloutit le monde au-dehors.
La vie à cet air de fleurs fanées dans les cimetières.
L'idée de l'infinité des choses effraie et frustre.
Dénuée d'émotion, surtout.
Le Temps s'allonge et se prélasse au coin d'un feu qui ne réchauffe pas.
L'ironie est que demain,
tout ira bien.

-Je flotte au-dessus de l'absurdité des choses.
Nous savons bien, que tout est vain.
Et j'aire, sur une quelconque planisphère.
Ainsi je crains, une certaine fin.
Ou bien pire, la continuité de ces insanités.
J'anéantirai votre roseraie.
Serpent je suis, par jalousie.

Que tout cela cesse.
Je sommeille.

Lundi 29 novembre 2010 à 0:53

L'esprit, oui, doucement s'éloigne. Il n'y a plus d'âme ici bas qui entende la mélancolie de ces pas. Et l'on creuse, et creuse, et creuse, bientôt le soleil s'effondrera. Nous rirons alors au creux de ses bras malheureux. Petit enfant paumé sous corps musclé gonflable par l'irraisonnée persévérance. Puis-je, monsieur, me cacher sous vos draps ? Il fait bien froid là-bas, au sommet de ces tours vieillies par l'usure des pas. Je dirais bien parfois <<aidez-moi>> mais je ne le sais pas.

[ Le ciel brûle au loin, là-bas c'est le petit matin. Et les reflets des flaques d'eau m'annonce que l'hiver est déjà là. Une fois de plus dans ce bus qu'il me plait de croire sans destination, je tente de retrouver raison. ]


Samedi 16 octobre 2010 à 17:21

ON S'REMUE ON S'REMUE ON S'REMUE.
Il est temps d'balancer son esprit, articuler ses yeux et faire tourner ses jambes, ici le son pleut.
Crève le vide qui t'encercle, te frôle et ricane à ton tympan.
Meurs de vie et d'agitation, le béton explose de connerie.
Tu souris des incertitudes qui nourrissent à foison tes nuits peuplées d'insomnies.
Sourire en coin, ma vie s'effondre tout doucement, l'air de rien.
Et moi j'reste à côté, posé l'cul sur un vide immondément immense.
Juste, à penser à rien.
MUR BLANC ET MES PEURS TOUTES CRADES DANS LES POCHES, JE RIS AVEC CE SALE MIOCHE.

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