Mercredi 16 juin 2010 à 23:31


Je n'ai jamais été singulière.
[...]
Mais si je n'joue pas, moi, je fais quoi ?!

 

Samedi 5 juin 2010 à 23:17

Je ne connais parfois pas de limite à ce trépas. 'Pas à moi. Toujours un peu plus, on grignote puis on gigote, et enfin on grelotte. Estomac en vrac. Mes cils font une course de vitesse vers le sol, mes côtes s'enlacent et ma trachée s'embrase. Stupide enfant, la réalité n'est plus là. La réalité est parti avec le train qui était derrière toi. La joie de la renaissance transporte ton corps et le fait tournoyer un peu trop haut, un peu trop fort. Doux enivrement mêlé à de gourmands privilèges. J'ai pas su m'adapter, y a tout qui s'est brisé. Château de cartes, tout ça a dégringolé. Foutu raté abandonné. Je meurs calmement sur un banc, et tous ces gens qui m'aperçoivent du coin de leurs yeux globuleux. Et si les voitures furtives ne me la rendaient jamais ? Impossibilité, mes fondations ne peuvent se volatiliser. Il y a des gens qui n'auront jamais la permission de périr. Pathétisme des clichés. Et mes entrailles sur la chaussée. Flash sans couleur, flash sans odeur, mal être intérieur. J'ai les viscères qui s'exaspèrent. _Oui-je-voudrais-un-verre-d'eau-s'il-vous-plait. Décevante personne aux milles excuses monotones. Je forme de ces lettres le regret de l'amertume de mon corps sali et détraqué sur le pavé.

Entre histoire interminable de baleines et de ballons, et d'autres mots trop répétés, une enfant aux pieds d'argile et une rassurante silhouette déambulaient de façon presque sanguinolente vers le but ultime. Le matelas. J'ai pleuré des pieds et j'ai crié du crâne.

Une prochaine fois.
On sourira.
Jetiensàtoi.

Samedi 15 mai 2010 à 1:02

Mais comme un jeu. Je t'en pris.

Chuchotes à mon coeur que c'est demain qu'on meurt. Expires ton ennui, je lècherais ta vie. Ravales ta langue et manges tes seins. Je le vois et je me dis. Mais comment est c'qu'on fuit ? Artifices. Je glousse sur vos pouces. Petites fioles, ou bien folies d'encres bleus tressautantes, toujours, toujours. Je tâche ta vie et tu gâches la mienne. Je nuis. Tu jour.
Et tu crois que les étoiles se pêchent (l'illusion-en-hameçon) ? J'ai mal à l'encéphale. Neurones douloureux. Ca grouille, ca grouille. Tu mouilles ? Les pistes. De cartes. Château. On s'écroule, et toutes tes pensées sans couleurs déboulent.
LECIELESTGRISETMOIJECRIS.
Qu'on mange une soupe, devant la télé. Mais il n'aime pas ça. On vomira. Amplification, oh abomination. De leurs tourbillons. Et moi je vous susurre que.
Et mon râle.
Hurlez moi que la vie ne finit pas au fond des trous, et ta putain de face dans les égouts. Pile. Télécommande. Télévision. Introspection. Dissection. De tes sentiments en putréfaction.

Mais moi quand j'serais grande [ou-mieux-petite] je ferais de cette putain d'escarpolette.

Epaulettes. Eh, Paulette. En habits noirs. Je brandis mon gros orteil et vous dis que c'est fini. On termine la partie. On sommeille une petite éternité. Et on repart l'estomac légé. Ta délicieuse et grotesque mélancolie se dissipe au fond de ton lit. Je saupoudre mon thé de douce morosité.

AQUANDLSOLEIL?

  Mais, ma mie, avez-vous déjà contemplé votre funambulesque faciès au fond d'une cuvette ? Savourez. Cela n'est pas court. Cela est simplement inexistant par la fugacité de sa durée.

Georgia vous sodomise délicatement.



Je ne puis-profond. Que dormir. Il faut se lancer. Mais point contre les murs.
Simplement après les songes qui se dispersent derrière ta camisole.
Souris. Le monde tourne et ma tête
avec.
Morphée a crié.
Je crois qu'il veut pénétrer mon esprit enfermé.

Samedi 3 avril 2010 à 19:41

Mon reflet me dit que mon corps a du mal à suivre. Moi je dis que ce n'est pas finit._

Nos sens s'affolent, j'ai les pupilles qui dégringolent. Le vide puis la suffocation. Y a notre corps qui ne s'arrète plus. Et le goût amer des expériences qui fait qu'on danse jusqu'au bout de nos forces, et même aprés. Je titube, et j'explose. Alternative à la fatigue. Et tous ces gens abimés qui disent se perdre dans l'ivresse de mes yeux. Moi, je m'enflamme. Y a tout mon intérieur qui crame. C'est là qu'on s'abendonne, à la musique, aux gens, et autres paradis artificiels. Mais jusqu'au bout on tiendra. J'ai le sang qui doit faire des bulles. Je suis mon ombre, dans les nuits sans étoiles. On finira alors le rire au fond d'la gorge, un joint dans la main et Janis Joplin qui glisse sur nos tympans, épuisement de ma carcasse. _Et y a cette fille qui tangue et tremble. Contraste d'un corps en lambeaux qui remue sur un quai et de tout ces Hommes trop sérieux qui dévisagent. L'absence cérébral. Non jamais je ne me lasserais de faire l'apologie de cette vie.

Vendredi 19 mars 2010 à 23:58

Je n'suis pas l'incarnation de votre perfection en putréfaction. Je n'suis pas votre artificielle pâleur aux allures de rancoeur. Je n'suis pas cette idéologie qui vous soulève. Ni vos espoirs qu'on achève. Je n'ai pas le goût de la résignation, ou de votre hypocrite rédemption. Je ne vénère pas l'argent, je n'aime pas voir couler tout ce sang. Je n'adhère pas à vos espoirs fugaces, à votre société pleine de crasse. A vos rêves poussiéreux, à vos destins faussement heureux. Je ne souhaite pas avoir votre croupion, usé par toutes ces saisons, bien aplati aux tréfonds de votre salon. Accompagner un groupe d'individus abstraits et errants à travers l'espace-temps. Qu'on appelle famille. Schéma qui se heurte aux mouvements. Mais on doit sourire de toutes nos dents. Je n'suis pas cette ambition de consommation. Je n'suis pas ce caddie aux jointures de votre obscure connerie. Je n'pense pas : <<Tout à sa place, que rien ne dépasse>>. Je ne crois pas aux serments de ce gouvernement. Et tous vos artifices qui m'hérissent. Mais tous vos subterfuges, vos ruses, putain mais tous vos stratagèmes, mais dis moi où ça nous mène ? Je n'supporte pas votre rance ignorance. Je ne tolère cet automatisme, cette éclipse de l'horreur des autres. Mais on se vautre et on se rassasie du malheur d'autrui. Je ne comprend pas votre rejet du différent, mais voyez ce que vous êtes maintenant. Je vous vomirais.
Mais moi j'ai des fragments d'échines qui grésillent.

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