Vendredi 15 janvier 2010 à 21:27

Eternuez-moi.


Ca pétille au bout de mes doigts (pied de). Lalalalalalala !
Y a le coeur de quelqu'un qui tambourine à la porte.
Quand le mien tâte le fond de ma gorge.
Talons dans couloir sec.
Sec à talons.
Rigolade aux résonances étrangement gaspatouillantes.
Chocolat entre dents sales et macaroni aux asperges;
avec le point d'un "i" transatlantique.
[ Ether demandé pour chewing gum mâchouillé.]
Mains et phalanges tremblantes sur corps éclaté aux couleurs frappées.
Angoisse frétillante dans cerveau enfermé.
Pâtes et chou fleur enlacés.
.lam tse'c remuF
Ahhhhhhhhhhhhah.
'Y a les draps qui palpitent.
Et la musique, transcendantale.
Se répand sur mon corps.
Comme un liquide bien trop âcre.
Des ongles tordus m'écorchent à l'intérieur.
Et le cerf-volant accroché à moi.
Me lacère le bras.

Et telle une enfant schizoïde;
Je me perdrais en verbigération;
Au fond des Limbes.
Souriez à l'envers et les nuages s'envoleront.


Les mots trébuchent et les lettres m'échappent.

Samedi 9 janvier 2010 à 19:55

Des frissons coulent doucement le long de mes bras. Mon corps enfle, et la faim qui est une sensation que je ne comprends plus bien. -Il y a alors surement un Pierrot qui pêche, assis sur mes cernes pendantes. Mes tout petits vaisseaux se recroquevillent sous ma peau. Je n'saurais jamais. _Est ce que je voulais ? Sans rapports aucun, avec des questions épineuses, pleine de venin ? -Il y a alors un petit garçon, qui court sans raisons, et fait des noeuds au creux de mon corps.
_J'ai soudainement eu envie de pleurer. Pleurer comme les enfants qui ont vraiment mal (auxdents). Pleurer, avec de grosses larmes, en croyant presque qu'on se noierait dedans. Qu'on se perdrait dans des gémissements et hoquets sourds qui font tourner la tête par le manque d'air. Tant de fois je voudrais m'affaisser. Délaisser mon corps vide. Qu'on le manipule à ma place, qu'on en fasse quelque chose, n'importe quoi. Corps vide, abendonné, sur draps froissés ? _Mais est c'que vous imaginez seulement la peur qui m'envahit quand je me dis, que dehors, il fait nuit ? Que le soleil a déjà fuit. Que les étoiles ne seront toujours pas là pour moi. Que les nuages seront encore d'un orange trop sale. Que le temps file. Que le temps passe. Mais est c'que vous imaginez cette angoisse ? Le Temps, le Temps ! Est c'que vous connaissez cette poursuite de l'invisible ? De l'innaccessible ?

Et courir sur la neige qui n'souhaite que vous faire chûter.
Je courrais, je courrais.
Et les poumons, qui lentement se glacent.
Je ralentie et j'écris la "VIE".
Capot enneigé et esprit délabré.

Dimanche 3 janvier 2010 à 16:44


Juste mes conneries, des souvenirs trop vagues, des cernes, une gueule de bois, un séjour chez elle encore foutu en l'air. Tout ça.
 
 
Etau dans ma gorge.
Ici il fait froid, les toits sont laids et le soleil ne brille pas.
J'ai plus un décompte dans ma tête qui dit "bientôt bientôt".

J'étais venu pour m'évader, avec toi.

Jeudi 24 décembre 2009 à 0:41

Si j'vous dit Annie sert avec joie du (b)eurre dans un verre, vous comprenez quoi ?

Rien ? Ben moi non plus.
Rien qu'l'expression vous dicte d'être joyeux, dans une société où on vous crie "LEBONHEURATOUSPRIX".
Et bien non.
Sur ce.
Je vais regarder mon fameux film en emballant (mal, soit) des cadeaux inutiles qu'on s'empressera de ranger dans un coin, ou qu'on brisera quelques années plus tard sans savoir d'où il vient.
Jesus tire la gueule, et Jesus vous emmerde.
Joyeux anniversaire, joyeux noël, et bonne année !

Yahah.

Mardi 22 décembre 2009 à 18:40

Et crois tu vraiment qu'un épervier sur un pull rayé on l'remarque ? Nan parce qu'à croire le hérisson qui m'a chanté sa chanson qu'il avait trouvé accroché à un hameçon il ne peut s'en aller et reste coller là sans pouvoir bouger, jour et nuits, il parait même que quand l'soleil glisse de l'autre côté du globe, y a des étoiles filantes qui l'écorche et de sa fine blessure y a son sang qui file tout doucement, long et minuscule. Il s'en va, il s'en va, et son intérieur le déçoit, des sois, soit soit, j'me vomirais, j'me vomirais, et pourquoi ces petites catins qui n'en sont pas me mette hors de moi comme ça, mais pourquoi mais POURQUOI ? JMEVOMIRAISVOUSENTENDEZ?! J'ai l'intérieur qui barbotte, j'ai l'intérieur qui s'disloque, mais pourquoi. Moi j'voudrais pleurer et arréter d'commencer mes phrases par ce mot qui m'exaspère jusque dans mes viscères. Je sais pas c'que je dis j'me sens si petite, si boudiné dans cet habit d'gaieté. J'voudrais vomir, vomir mes pleurs, pourquoi mais POURQUOI ? J'suis tout le temps hors de moi comme ça. Moi j'voudrais être ces dames mystiques, qui fascinent les foules et qui si on regarde bien, ne sont que des encore plus petites filles. Mais moi j'te vois toute brisée, écartelée avec ton image, ton égo et ton intérieur en miette. Moi j'te vois avec ton esprit coloré qui s'en va toujours plus. J'te vomirais, j'te vomirais. Vieil adolescent qui toque à ma porte. Mais pars loin tu n'm'aimes pas, tu m'insupportes. J'voudrais tellement vomir, tellement vomir, tellement vomir. Et un torrent de silence dans ton faciès usé, à la barbe de quelques jours qui a gaspillé mon enfance. Pourtant dans cette musique. Mais tu crois que si j'marche d'un bon pas, d'un bon pas déterminé, ça changera quelque chose ? tu crois vraiment que si j'bombe la poitrine que je n'ai pas, que j'baisse le menton et que j'frappe celui qui m'pointera du doigt ça changera ? Mais moi je sais pas m'contenir, moi j'ai pas ta froideur divine. Alors je choisirais d'exploser.
Explosion bienfaitrice. Je voudrais tellement vous réduire en poussière. Vous, piètres pantins, vous n'êtes que mon reflet, c'est bien pour ça que vous m'insupportez à ce point. Mais croyez bien que je vous vomirais pour finir, une fois de plus, vous et vos sarcasmes, vous et votre fausse supériorité, vous n'êtes qu'une pauvre enfant sur grandes jambes trop maigres, vous et votre candeur, et l'autre et ses mots qui sortent toujours bien trop beaux. Toussez moi je vous éternuerais. Que dis-je ? Je n'sais. Et vous ? Vous n'dites rien, silence dans mes tympans. Oh parlez donc, c'est trop bruyant. Et croyez vous vraiment que si je m'en vais dans une foule éparpillée, musique qui fait vibrer mon âme, j'arréterais cette absurdité renouvelée ? Mais croyez vous ? Mais oui, le monde entier, ou pas, c'est le problème. Problème, problème, nous en sommes tous un. Et si il n'y avait tout ça, ce qu'on ferait on éclaterait. Comment ? mais par les doigts, mes trés chers, on se coupe et on se fend, tous ensemble tous en coeur, il se répend, folie amnésie verbigération, indéfiniment. Mais croyez vous ? "Oh je n'crois plus" Dit elle, je n'te le permet, j'étais si étrangement minuscule lorsque à genoux j'hurlais à la mort que j'avais mal et que sans elle je ramperais à peine. Ecorchures, égo qui palpite, mais nous en sommes là. Où ? Eh bien nul part. Soit, tournons en carré et nous trouverons bien un chemin où aller. Et toi trés chère enfant je te vomirais, encore encore encore encore encore, mais tu sais, genre, transcendant.
On piétine sur place, du genre, y a la terre qui tambourine, comme à l'intérieur de la poitrine, on bouge rien qu'à peine, peu visible, voir invisible, on tournoie dans l'air, du genre ballerines qui sautent sur vieux parquet poussiéreux, pieds brisés, et orteils à cloques. Enfants dans vos crânes mais arrétez ne pensez pas, je n'crois pas, arrétez le mot croire mais non je n'pense plus je me déverse, cruche, vous n'êtes pucelles tressautantes, tressautantes. Vous dis je, je n'vous vois plus, je n'suis plus là je disparais tout doucement. Taisez vous. Laissez moi donc m'évaporer. Y a l'soleil qui tappe, marteaux sur vos têtes, t'as une bosse, et on dirait qu'c'est la vie. Ceci est jouissif voyez vous, non alors entendez. Je n'sais plus pourquoi les lampadaires éclairent la nuit. Non non, ils la cachent du genre on n'voit plus rien, ciel orange, on saute et on n's'écrase pas. Pieds plats sur rambarde froide. Vertes au dessus de vide alléchant. Diner imparfait, au moins on sentira l'hiver. Du genre neuf nez aprés. Et l'bonheur en assaisonnement. Sautes. Et là c'est parti une sorte de course infini avec aliments sur papier froissé. Rayures colorées et mots enchainés. Dans tête brisé. Mais comme votre estomac petite, arrétez la destruction, ce n'est pas du ressort. Alors on s'envolera bien loin, puis au final on revient au même point, mais qu'est c'que ce. Passage clouté. Ca doit faire mal aux pieds. Moi je dirais, ou n'dirais pas. A voir, justement. Justement, à voir. On est qu'une bande d'aveugle à lunette noires. Ne jouez plus. Ne jouons plus, tout ceci est fini, on divague un jour de tempête, du genre baignoire rempli à ras bord. Alors on vous scandera écologie ours à plume et requin à ailes. Tu crois qu'il volent loin ? Moi j'me le demande. Et vous vous n'croyez pas qu'un caméléon à tête de fan pourra devenir président ?

Pétage de plombs. J'y vois plus rien.

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